Périple Africain : Rendez-vous au Burkina Faso

De retour en France, après un mois de dépaysement, il est temps de faire un bilan sur cette opération qui n'aurait pu avoir lieu sans votre générosité, votre dévouement, et vos fonds de placard remplis de slips!!

Nous sommes donc parties avec plus de 430 culottes femmes, hommes et enfants, 100 bodys, 70 soutiens gorges, 40 maillots de corps enfants, et quelques vêtements petites tailles également. Soit un total de 30 kilos.

Le soucis sur place a été de savoir comment distribuer le plus méthodiquement possible tous ces sous-vêtements. Nous voulions contenter le plus de personnes possible, cibler ceux qui en avaient le plus besoin, éviter de donner deux ou trois fois à la même personne... En effet, il faut savoir que si l'on donne un grand nombre de culottes à certain, les moyens sont si faibles qu'ils seraient parfois tentés de les revendre sur le marché ...

Notre première distribution a donc commencée au dispensaire de Dissin, lors des visites prénatales. Les futures Mamans se sont vu remettre une culotte à leur taille après l' examen gynécologique.

Notre deuxième distribution ciblait les plus petits. Chaque vendredi, se déroule au dispensaire, la pesée des enfants mal-nutris. Après une évaluation à l'œil nu de la taille de l'enfant, nous remettions, un body, une culotte ou un t-shirt à celui-ci. Dès les premières distributions, beaucoup de Mamans sont arrivées, allertées par le célebre bouche à oreille, très efficace en Afrique!! Un peu submergées par le nombre de Maman arrivant avec leur enfants, nous avons arrêté la distribution. A notre décéption, et à la leur également, certains enfants n'ont pu bénéficier de vêtements ...

Cette opération a aussi eu lieu dans le dispensaire de Kpopéri, où il était plus facile de répartir les vêtements selon les ages et le sexe des enfants, ceux-ci étant moins nombreux que la semaine précédente.

Troisième et dernière semaine de stage, dispensaire de Dadone, nous commençont une "mini-distribution" aux enfants nus jouant à la porte du bâtiment. Petit à petit, d'autres arrivent. A court de culottes, victimes de notre succès nous leur donnons des tickets "culottes" afin qu'ils viennent les chercher le lendemain matin "abio bibara".
A notre grand étonnement, le lendemain matin, sur la route entre Dissin et Dadone, un enfant d'une dixaine d'année nous attendait au milieu du chemin avec son bout de papier qu'il avait précieusement gardé.
Ce fut aussi le cas à notre arrivée au dispensaire. Jamais nous n'aurions cru qu'ils prendraient autant soin de ce ticket. Pour cette deuxième distribution, nous avons été plus qu'organisée. Les enfants à la Queuleuleu à l'entrée du dispensaire. Lise faisait rentrer les petits 5 par 5 dans le hall, pendant qu'Aurélie et Pauline parraient les enfants de merveilleuses culottes aux couleurs claires contrastants parfaitement avec la couleur noire de leur peau. Pour resortir, un coup de marqueur sur l'ongle, seul moyen de détecter les éventuels gourmands des culottes, en désirant une seconde. (Et il y en a eu plus d'un).

La distribution de body à l'orphelinat a aussi été un moment très émouvant. Nous avons fait la rencontre de Julie, Juliette et Jules, des triplés, à qui nous avons donné des robes et t-shirt leur allant parfaitement bien. Nous avons également confié des bodys à la soeur gérant l'orphelinat, certaines qu'elle en fera bon usage.

Les soutiens gorges qu'ils nous restaient ont été remis à l' Association des femmes gérée par Soeur Blanche, également gérante du centre où nous avons passé les première nuits à Dissin.

Prises par le temps, il restait à notre départ quelques slips grandes taille à distribuer. Clothilde et Julie, également étudiantes infirmières, avec qui nous avons passé le mois à Dissin, restant encore une semaine là bas, nous ont promis de se charger de la suite de la distribution.

Nous tenons à remercier l'ensemble des personnes qui ont contribué à cette action et au bonheur de quelques burkinabés. Nous ne pouvions certainement pas contenter tout le monde sur place cependant l'addition de petites choses aideront énormément au bout d'un certain temps.

MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI

BARKA BARKA BARKA BARKA BARKA

(en Dagara, langue locale)

PS: retrouvez l'ensemble des photos de l' " OPERATION PETITES CULOTTES" dans les albums.

notre vie ici est luxueuse, nous avons conscience que tout ce qui est mis à notre disposition n'existe pas dans un quart des foyers de la ville, mais elle mérite d'être décrite et d'en rire!

Nourriture:

notre chère maman Evelyne nous concocte de bons petits plats midi et soir. C'est très bon mais peu varié: riz semoule pâte, riz semoule pâte, riz semoule pâte, PATATE,riz semoule pâte,riz semoule pâte, FRITES!tout cela à la sauce tomate ou sauce arachide. En dessert nous achetons des mangues ou des mangues. Le matin nous avons: pain, confiture(top budget à 4€ le pot), lait concentré, café, lait en poudre, chocolat, thé... L'assocation en France nous avait promis des bouteilles d'eau dont nous n'avons pas vu l'ombre, donc on micropure notre eau (des pastilles javelisés qui transforment l'eau du seau en eau de piscine!) On allait oublier, notre cuisine américaine toute équipée d'une gazinière *Bisou, d'un filtre à eau, de deux bassines a vaisselle,de quelques casseroles, d'assiettes en plastiques et d'un FRIGO higt tech avec criquet intégré (-> le frigo est rouillé à l'intérieur comme a l'extérieur, se ferme avec des crochets et est taché de moisis (accompagné de l'odeur) mais fonctionne QUAND il y a  de l'électricité. Et un criquet loge à l'arrière de l'engin)

Hygiène:

Ici nous avons retrouvé 2 autres groupes d'étudiantes. Chaque groupe a donc sa chambre et sa salle de bain. SDB, équipée de douche, lavabo, WC et miroir. Seul hic, l'eau courante est manquante... nous prenons notre douche avec un seau et un cul de bouteille, notre fond de lavabo est marqué par notre dentifrice et nous avons rendu les toilettes hors d'usage (la tourista ça prévient pas!) devant le manque d'eau on n'a pas passé la chasse à chaque fois, seulement au bout d'un moment la fosse s'est bouchée pour toutes les chambres. Pelle en main on a tenté de creuser un trou dans le jardin mais la terre est dure et on est tombée sur un fil électrique. solution: achat d'un joli seau jaune et rouge, tout va bien dans le meilleur des monde (seau!)

on a eu une grande chance lors du déménagement, c'est qu'on a choisit une chambre avec matelas haute gamme car les autres ont des tapis de chaises longues posées sur des planches de bois. Pour accrocher nos moustiquaires il y a aux 4 angles de lits des branches, on dort comme des princesses dans des semblants de lits à baldaquins. Soit dit en passant, les moustiquaires ne freinent pas la colère des moustiques qui ravagent avec plaisir les jambes d'Aurélie.

animaux:

en parlant des moustiques parlons des animaux. nous croisons durant notre séjour des escargots en formes de bulots, des (dix) milles pattes géants avec des pics, des fourmis rouges enormes et piqueuses de fesses, une mante religieuse, des crapauds, de marguya, des chèvres par millier, des boeufs à bosses et anorexiques de même que les chiens et chats. Au marché il y a un arbre avec des vautours et de beaux cuicuis jaunes. nous espérons apercevoir des éléphants ce we dans un petit village voisin. mais pour un avant goût nous nous sommes baignées parmis des caïmans.

temps libre:

le we dernier, nous avons fait une excursion à Navrikpué où il y a un barage. une petite balade en pirogue nous a attendait avant de finir par un plongeon dan l'eau chaude. Parait il qu'il y a des caimans mais peureux des hommes, ouf! Aurélie et Pauline se sont fait naté hier et avant hier, et Lise se fera tresser mardi, nous serons belles pour notre retour et nous confirmons: il faut souffrir pour etre belles! Durant notre temps libre nous buvons du coca à gogo, lecture, écriture des expériences, jungle speed ...

désolées, jusqu'ici il a été impossible d'avoir en même temps la connexion et le courant!

après quelques jours a ouaga, nous avons pris le bus en direction de Dissin. 6h de bus, de bosses, de paysages et de chaleur parmis les poules et la sueur africaine... pour arriver chez les soeurs où 4 autres étudiantes nous attendaient. logement chez les soeurs étant trop chèr, nous avons déménagé le dimanche soir 100mètres plus loin! une maison individuelle un peu trop loin de la population à notre gout.

notre première semaine de stage s'est déroulée à Dissin même dans le dispensaire qui comprend une maternité, 3 salles de consultations, 3 chambres d'hospitalisation et un programme de prise en charge des malnutris. Le palu n'a plus de secret pour nous, corps chaud à gogo et Quinine à la chaine! Quelques cas exceptionnels de la semaine: Aurélie a ausculté un enfant sans vie pendant 10mn, on a assisté à une pause d'implant contraceptifs (mieux vaut le fair chez nous!), on a soigné une otite PURULENTE qui a du trainer plusieurs semaines avant d'infecter toute la partie postérieure du crane... ici les infirmiers ônt le rôle de nos médecins: diagnostic, prescription, accouchement... le vendredi nous avons profité de la pesée des enfants pour distribuer nos premières culottes et body à des enfants (assez chaotiques car le mot à vite circulé).

La semaine passée, nous étions au petit dispensaire de Kpopéri à environ 8km à vélo de Dissin. Chaque matin nous enfourchions nos vélo équipés de selles en béton, de chambres à air fragiles et de pédales défaillantes. Nouveau score pour Pauline: 2 vélos utilisés, 2 vélos à réparer. Là bas nous avons attendu les patients à bras ouverts toutes la semaine et c'est le dernier jour qu'ils se sont bousculés au portillon!heureusement le "petit bac" et le pendu existent et plaisent au personnel! De nouveaux cas exceptionnels (pour nous) : 2 cacahuètes dans le nez (tentative d'extraction avec un stylo bille, quelle technique (inneficace) à noter!) des pieds oedématiés ++++, des malnutris sévères, une crise de convulsions après injection de traitement... hier aussi nous avons remis des culottes au femmes enceintes lors des visites pré natales et des culottes et t-shirts aux enfants qui passaient en consultation.

Les dispositifs sanitaires sont très limités comme on l'imaginait, il faut avouer que les règles d'hygiène qui nous sont enseignées sont utopiques ici. Prendre soin des locaux et du matériel ne semblent pas etre une priorité mais on s'adapte au maximum. Le matériel médical que nous avions récolté à été réparti sur les 3 dispensaires où nous passons, et semble bienvenue et approprié.

lundi nous enfourchons à nouveau nos vélos en direction de Dadoney pour notre dernière semaine ici. Un petit dispensaire semblable à celui de Kpopéri. Nous espérons y voir un accouchement car jusqu'à aujourd'hui les blanches font peur aux bébés qui ne sortent que la nuit!

bonjour tout le monde

on a trouvé un cyber juste en face d ou on dort a ouaga. on prend la route demain a 7h pour Dissen.

on est donc arrivée dans la nuit de lundi a mardi avec 2h de retard donc a 4h30 heure locale, 6h30 chez vous. Apres le controle a la douane, nous voila dehors devant l aeroport mais PERSONNE pour nous recuperer! le flip total. Pas de réponse au tel des responsables de l'asso. il faut partir de suite, ça craint. Un mec nous propose son taxi (très local) ! Pauline connaissait le centre St Camille tenu par des soeurs, il a l'air de connaitre aussi et d'etre un gentil, on y va! mais on a peur... arrivée la bas un gentil monsieur avec une capuche et une machette sur l'épaule nous accueille , pas très fières les trois poulettes, alors on rentre la tete..! il nous presente a un pretre français avec une tete de tortue, qui nous offre café dégueux. c'est gentil!
Georges le coordinateur local a été prévenu par l'asso du problème, il arrive, on est sauvées! direction "assemblée de Dieu" centre protestant ou nous sommes logées sur ouaga, un vrai hotel, y"a meme la clim, la douche et des WC; hier on a joué les américaines, manger dodo. on se pete un peu le bide, bon maquis (resto local) pour chaque repas. en soirée ce sont les moustiques qui nous ont croqué. aujourd'hui Georges a demandé a Soulé un gentil danseur, de nous faire visiter la ville, il avait plu donc baskets, longue expedition pour les pieds de Lisou (ampoules), heureusement on est infirmières!

Suite au prochain épisode, en attendant, quelques photos

Samedi matin, surprise surprise dans la boite à lettres,  voilà les visas! C'est déjà une bonne chose de faite mais question bagages, c'est une autre affaire qui nous attend. Submergées, noyées, débordées, épatées devant tout ce matériel réuni, il a fallu caser tout ça. Technique adoptée: l'une assise sur la valise, l'autre forçant sur la fermeture et la troisième les doigts de pieds en éventail prenant la photo!!!!!

Bien entendu devant notre propre succès, un shooting s'est imposé. C'est dans le fameux Parc Pompidou, équipées de l'appareil photo à retardateur dernier cris et de magnifiques petites culottes que la séance s'est déroulée, et non sans mésaventures. première tentative: appareil  en main, culotte en poche mais où se cache la fonction retardateur ???? Deuxième tentative: appareil toujours présent, idem pour les culottes, retardateur en marche mais cette fois batterie dans les chaussettes!!! Troisième tentative (effectuée après un copieux repas, fortement nécessaire pour la suite des évènements) : tout est là, tout fonctionne, même notre grain de folie(d'où les photos pas toujours avantageuses) Bon ok, côté mannequin nous avons encore quelques progrès à faire, c'est pour bientôt promis...

En fin de journée, RDV au Carrouf (pour les intimes). Choix du shampoing du dimanche, de la ration de survie, du PQ le plus moelleux du monde (a alterner avec une qualité inférieure pour les moments difficiles... sauf circonstances aténuantes...) Coincées au rayon bébé, grand débat devant les prix des lingettes, nous avons failli rester y dormir!

A bientôt pour de nouvelles aventures...

Afin de nous contacter plus facilement, vous pouvez nous adresser un mail à l'adresse suivante:


rdvburkina@live.fr


Nous vous rendrons réponse au plus vite !!!

Afin d'apporter une contribution matérielle durant notre stage, plus précisément lors de notre passage dans un orphelinat, nous organisons une originale récolte..de petites culottes!
Nous vous invitons à faire vos fonds de placards et nous faire parvenir vos trouvailles avant le 27 juin.

Petites culottes et slips de taille enfant et soutiens gorges d'adolescentes

Il vous sera possible de les déposer sur

Savenay : 4 rue Kléber

Guérande: Intra Muros, Hall de l'école Ste Marie, 10 rue de la prévoté

Merci pour votre participation

Le périple arrive à grands pas et plus les jours passent moins on croit qu'on y arrivera. Mais il faut dire que sans imprévus l'aventure n'en serait pas une !!!!

Voilà quelques jours la sympathique annonce(ironie++++)d'un changement de date de vol départ nous a été faite! Ben voyons, pourquoi ne pas se marrer à changer de jour, une fois les billets de train achetés!?? Autant dire que cette semaine aura encore été riche en coups de téléphone.

Heureusement à par ceci, nos préparatifs avancent. Nous avons récolté le matériel médical avec succès, quelques mois après les démarches effectuées auprès des entreprises spécialisées. Résultat de cette récolte = nous serons au point sur l'anatomie féminine avec nos deux GIGANTESQUES cartons de spéculums. Hormis cela, on arrivera là-bas équipées de champs stériles, compresses,set à pansement, gants, produit hydroalcoolique, pinces... Mais aussi nous galoperons au  travers sentiers et palmiers vêtu de nos T-shirts Sport Village, les chaussures de Rando aux petons récupérées auprès d'une âme généreuse.

Le plus compliqué dans ces deux semaines fût quand même de récupérer l'adresse d'hébergement nécessaire  aux démarches administratives. Entre le harcèlement de l'IFSI pour obtenir l'adresse et l'absence de réponse de Grain D'Espoir, nous avions dû mal à trouver notre place!

C'est l'histoire d'une rencontre, entre le désir d'ajouter à notre formation une expérience hors du commun et le moyen de voir ce projet se construire : ce « Grain d'Espoir ».

Nous nous aventurons au contact de la population non pas pour visiter quelque chose mais pour partir à la rencontre de quelqu'un qui nous expliquera quelque chose. En prenant la route du « Pays des hommes intègres », nous ne savons pas exactement ce que nous allons y trouver, mais une chose est sûre, nous n'en ressortirons que plus riches. Nous espérons que notre itinéraire saura nous conduire au travers de cette terre de contrastes et de richesses, et nous mener au contact de cette culture, de son mode vie et de ses croyances...

Là bas, il nous faudra apprendre à regarder, regarder ensemble et comprendre le regard de l'autre, afin de découvrir l'autre tel qu'il est, tel qu'il vit, tel qu'il est à la fois identique et différent de nous.

Période de stage : du 28 juin au 24 juillet 2009.

Nos quatre semaines de stages se divisent en quatre temps durant lesquels nous serons encadrées par différents infirmiers.

Premier temps : une semaine en hôpital 

L'hôpital est un hôpital central qui accueille les personnes de tout le district. C'est un hôpital de taille moyenne qui compte environ 70 lits

Référent : Médecin chef de la commune de Dissin , Traoré Oumarou 

Encadrement : Infirmiers diplômés d'état, médecins

Durant cette partie de stage, nous réaliserons des soins auprès de patients hospitalisés au sein de la structure. Dans la mesure du possible, nous participerons aux soins des différents services.

Deuxième temps :  une semaine dans un orphelinat

Troisième temps : une semaine en dispensaire 

 Durant cette partie de stage, nous réaliserons des soins auprès de patients se présentant au sein de la structure. 

Quatrième temps : une semaine de prévention auprès de la population